Rain Forrester • Little Miss Revolution

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Rain Forrester • Little Miss Revolution 34pibrd

(C) Misery Angel

I. PASSEPORT.

Nom :

Forrester, le nom de son père.

Prénom :

Rain. La jeune femme est née un jour de pluie, ce qui explique ce prénom. Ses parents, n'ont pas vraiment voulu se casser la tête, et comptaient l'appeler ainsi, fille, ou garçon. C'est pourquoi la jeune fille se félicita toujours d'être une fille.

Deuxième Nom :

Willow est son deuxième prénom. Les parents de Rain avaient pris pour inspiration le nain Willow Ufgood, du film "Willow", sorti l'année de la naissance de Rain.

Surnom(s) :

Il lui arrive de se faire appeler par son nom de famille, Forrester. Sinon, son prénom étant déjà relativement court, il n'était pas évident de lui donner des surnoms. Néanmoins, celui qui l'a poursuivi pendant longtemps était "La naine", car à l'époque elle était de taille vaguement inférieure aux autres. Sympa non ?

Age :

20 ans

Lieu de Naissance :

Aurora, Colorado.

État Civil :

En couple.

Occupation de Retour à la Maison :

Rain poursuit des études en cinématographie. Son rêve ? Que l'un de ses court-métrage se retrouve au Festival de Cannes. Rien que ça...

Ma discipline préférée à "Moutain Road" :

Aucuns. Si la jeune femme est venue ici, c'est pour prouver à ses proches qu'elle peut faire des sports de neige. En effet, Rain a une phobie complètement stupide, invraisemblable et incompréhensible de la neige. Oui, elle a peur des flocons doux et blancs qui tombent régulièrement du ciel.

V. SCRAPBOOK

• Mes Goûts :

Mon Idole :

John Lennon. L'auteur, compositeur, guitariste, pianiste et chanteur a toujours été, pour Rain, un modèle.

Mon groupe fétiche :

Les Red Hot Chilli Peppers. Elle les vénère, leur voue carrément un culte et fait limite une prière pour eux, le soir.

Je collectionne cette série de télé :

Ce qui me fait sortir de mes gonds :

Les gens simplement stupides, et les homophobes. Sa propre mère ayant quitté son père pour une autre femme, vous comprendrez que Rain a un peu de mal avec ceux qui témoignent leur répugnance envers les homosexuels.

Dans mon intimité, je porte :

Un t-shirt extra large, des sous vêtements, voire un chapeau de cow-boy. Uniquement un chapeau.

Mes indispensables :

Mes manies:

Depuis qu'elle est toute jeune, Rain fait des bruits avec sa bouche, parfois semblables à des pets, lorsqu'elle réfléchit. Elle mordille aussi le bout de son crayon lorsqu'elle est songeuse, mais depuis qu'on l'a tapée par derrière et qu'elle s'est enfoncée une partie du crayon dans la palais, elle s'est un peu calmée. Pour finir, lorsqu'elle est en colère voire folle de rage, elle pousse des espèces de rugissements tout en ayant les yeux exorbités.

• Je dois vous avouer 5 choses sur moi

- Elle a peur de la neige. Dès qu'un misérable flocon tombe du ciel, Rain devient littéralement hystérique, et appelle toute sa famille. Elle leur défend de conduire et de sortir, tant que la neige n'est pas complètement fondue. Néanmoins, elle a décidé de se prendre en main. C'est pourquoi elle a décidé de partir à la montagne, pour prouver à ses proches et à elle même qu'elle peut vaincre sa peur irrationnelle de la neige.
- Depuis qu'elle a 8 ans, Rain est végétarienne. C'est en regardant un spot publicitaire sur les conditions des animaux dans les abattoirs, que Rain s'est décidée à ne plus toucher un seul misérable morceau de viande. C'est avec une volonté d'acier que depuis, elle se nourrit à base de tofu, pousses de soja, et autres substances sans protéines animales.
- Elle a déjà passé la nuit dans un commissariat. Lors d'une manifestation anti homophobes, Rain a déclenché une énorme bagarre, sans réellement le faire exprès. En effet, une femme était un peu trop entreprenante envers Rain, qui s'est empressée de la remettre à sa place. La femme l'a plutôt mal pris, et une dispute a éclaté. Finalement, tout le monde à commencé à se taper dessus avec des pancartes, pendant que Rain hurlait dans son porte voix qu'il fallait cesser de se battre. La police a finit par intervenir, et Rain a été menottée.

- Alors qu'elle avait 5 ans, Rain a été diagnostiquée de diabetique. Il a été découvert par sa mère, qui avait remarqué que l'haleine de sa fille avait une odeur semblable à celle de la pomme. De plus, Rain vomissait énormément, et devint très vite maigre. On l'emmena donc à l'hôpital, et les doutes furent confirmés. Exit sucreries, bonjour injections d'insuline régulières. Depuis, Rain se fait toute seule les injections, une fois par jour.

- Rain ne supporte pas qu'on la voie comme une petite fille fragile. Vu son physique de jeune femme frêle, son caractère certes bien trempé mais un peu rêveur et son diabète, Rain a tendance à être vue comme une fille qu'il faut absolument materner et protéger des méchants du monde. Elle a donc tendance à rappeler qu'elle n'est plus une gamine et qu'elle n'a besoin de la protection de personne, mais en vain.

VI. HORS JEUX

Surnom :

Milky

Commentaires :

Le forum est vraiment sublime. Je ne connais pas l'ancien, mais je suis sûre qu'il était super lui aussi.

Avatar :

Alexis Bledel

Sexe :

Fille

Pays :

France

Fréquence sur le Forum :

La plus régulière possible.

Comment avez-vous connu "Every Second" :

Sur Bazzart.

II. MON TÉLÉ-ROMAN DE VIE

• Mon Histoire :

Le Fabuleux Destin de Rain Forrester;

Chapitre 1:

Le début des emmerdes.

« RAAAAIIIIN ! CHERIE DESCEND S'IL TE PLAIT ! »

La voix de Kathleen résonnait partout dans la maison. Si fille, Rain, descendit vivement les escaliers, l'esprit vagabondant ailleurs. Une fois arrivée dans le salon, elle vit son père, assis à l'extrême droite du canapé, l'air hagard et sa mère, à gauche, l'air... heureux. Sa mère lui fit signe de s'assoir en face, ce que fit la jeune fille. Attendant que quelqu'un daigne de lui expliquer la raison de cette "réunion familiale", elle se mordait la lèvre inférieure.

« Rain. Il faut que... »

Inspiration, expiration. Allez Kathleen, lance toi !

« J'ai rencontré quelqu'un d'autre. Et j'en suis amoureuse. »

Premier choc pour la pauvre Rain.

« Elle s'appelle Lisa. »

Deuxième choc, coup fatal. Elle eut juste le temps d'entendre son père hurler.

« Regarde ce que tu as fait ! Va chercher la trousse de seringues d'insuline, VITE ! »

Et sa tête se cogna contre le parquet froid du salon. Puis, le trou noir.

« ON DE-MANDE JUS-TE LE DROIT D'AI-MER »

s'époumonait la foule de manifestants, y compris Rain. Certes, elle n'était pas homosexuelle, mais elle avait voulu faire cette manifestation pour représenter sa mère et sa nouvelle petite amie, toutes les deux absentes. La jeune femme manifestait donc, un sourire béat aux lèvres. Elle comptait même aller à Paris cet été, pour faire la Gay Pride.
Rain poussa un petit cri, après après avoir senti quelque chose s'attarder sur ses fesses. Elle se retourna, et fit face à une femme beaucoup plus âgée qu'elle, lui souriant de toutes ses dents. Intimidée, la jeune fille lui rendit un sourire gêné, et lui tourna finalement le dos.

« ON DE-MAN... AÏE ! »

Rain se retourna une nouvelle fois, et, agacée, dit à la femme qui lui tripotait les fesses:

« Ecoutez, je suis hétéro. Je ne suis pas intéressée. »

« TU TE CROIS MIEUX QUE NOUS, C'EST CA ? »

lui hurla la bonne femme.

« Mais pas du tout ! »

Rain ne savait plus quoi dire. Tout ce qu'elle disait était compris de travers.

« Je dis juste que... Je ne suis pas attirée pas vous. Je suis navrée. »

En réponse, Rain se reçut un coup de pancarte par une autre bonne femme qui venait d'arriver à côté d'elles.

« ESPECE DE CON**** ! TU DRAGUES MA COPINE SOUS MES YEUX ! »

lui hurla la fille qui venant de lui donner un coup.

« Quoi ? »

les yeux écarquillés, Rain les regarda tour à tour.

« Mais vous êtes des pu**** d'hystériques ! VOUS ETES MALADES ! »

« ELLE DIT QU'ON EST MALADES ! »

« ELLE DIT QUE LES HOMOS SONT MALADES ! »

« COUPEZ-LUI LA TETE ! »

Ah non. Celle là, elle sortait de son imagination.

C'est ainsi qu'une bagarre générale se créa. Rain eut d'abord droit à plusieurs coups de pancartes, puis tout le monde se mit à se battre individuellement. A quatre pattes au sol, Rain chercha à tâtons le porte voix, et, une fois qu'elle l'eut attrapé, elle se releva et hurla:

« CA SUFFIIIIIIIT ! C'EST SENSE ETRE UNE MANIFESTATION NON VIOLENTE ! CALMEZ VOUS ! STOP ! AÏE... ARRETEEEEEEEZ ! »

Une heure plus tard.

« Nom. »

« Forrester. »

« Prénoms. »

« Rain, Willow. »

couina la jeune fille.

« Comme... »

« Willow Ufgood, le nain du film "Willow", oui. »

« Vous allez être transférée en cellule. »

« Mon Dieu. »

Un gardien l'emmena alors dans sa cellule. Elle se retrouva avec une espèce de travestie, qui la regardait avec insistance.

« Le dîner. »

Rain posa son regard sur l'assiette, et sentit son estomac se retourner.

« Je... Je suis végétarienne. Vous n'auriez pas... »

sa voix tremblait a présent.

Du soja ? De la salade ? »

« Non »

« Ah. Bon ben... d'accord. »

Chapitre 2:

La vie "normale".

« Donc je disais... »

« Ferme la Clayton, je me concentre. »

« C'est comme ça que tu parles à ton petit ami ? »

lui dit-il, l'air faussement offusqué.

« Tu insinue quoi hein ? »

« Oulà. Je crois que je vais partir, je n'ai pas envie que tu me mordes. »

« C'EST CA FOUS LE CAMP HEIN ! AU MOINS J'AURAIS PAS A RAMASSER TON SLIP POURRI DEMAIN ! »

« MON SLIP N'EST PAS POURRI ! »

« SI ! »

« NON ! »

« SI ! »

« TU M'EMMERDES ! »

« TOI AUSSI ! »

Une porte qui claque, des bruits de pas précipités dans l'escalier. Clayton venait de partir, tandis que Rain restait comme une idiote devant sa grille de mots croisés. Encore une fois, elle ne se souvenait plus du sujet de leur dispute. Clayton et Rain n'étaient pratiquement jamais d'accord, mais ils étaient indéniablement amoureux l'un de l'autre. Rain ne voyait pas sa vie sans Clayton, c'était clair.
La jeune femme se releva en vitesse du canapé sur lequel elle était avachie, et sortit en trombe de son appartement avant de descendre quatre à quatre les marches des escaliers. Elle allait rattraper Clayton, ils allaient une nouvelle fois se réconcilier, et ils allaient faire l'amour comme des bêtes.
Et elle avait raison. Au bout de quelques marches, Clayton arrivait en sens inverse.

« Je suis désolée. »

murmura-t-elle, honteuse.

« Je sais. »

« Tu me pardonnes ? »

« Humph. »

il fit mine de réfléchir à la question, avant de lui dire, l'air faussement blasé:

« Tu sais déjà la réponse non ? »

Il monta alors les quelques marches qui les séparaient, et tout se déroula comme Rain l'avait pensé et surtout, espéré.